Inktober 2023 : la non-préparation

J’étais prête. Je m’étais choisie un thème pour un petit challenge créatif. Puis je me suis demandée si c’était vraiment ce que je voulais faire, si je n’étais pas poussée par un certain esthétisme extérieur à ma volonté. J’avais préparé 18 jours. J’ai réfléchi, choisi quelque chose qui était plus en accord avec mon esthétisme, impossible de réfléchir plus.
Et si, finalement ce que j’aimais le plus dessiner c’étaient MES personnages. Qui ont une histoire, un personnalité dans ma tête ? Et si je dessinais mes Gnomes ?
Inutile de préciser que je n’avais pas envie de refaire des recherches. Donc, je ne sais pas. Je dessinerai sûrement mes Gnomes, improvisant au jour le jour.
Et puis, je ne pourrais pas faire les deux premiers jours le jour même. Comme l’année dernière !

Et si dessinais le Gobelin ?

Mathoms

Je regarde de l’urbex sur Youtube et je crois que ça a plus travaillé mon inconscient que ce que pensais. J’y vois des maisons remplies de choses. Souvenirs, objets inutiles. Bazar. Les hobbits ont un mot pour ça : mathoms. Et ça fait quelques temps que je les évite, ces mathoms. Ca a commencé quand j’ai acheté ma liseuse. Désolé, mais oui, s’il fût un temps où les immenses bibliothèques me faisaient rêver, ce n’est plus le cas. Mais comment les éviter, ces objets inutiles quand je les fais moi-même ? C’est tout un subtil équilibre auquel je ne crois pas avoir encore une réponse fixe. Ou même un début de réponse. Pour l’instant j’élude la question en profitant des outils technologiques que j’ai si longtemps ignoré : j’apprend le digital. J’essaie de dessiner, mais je crois que je n’apprécie pas. J’apprend la sculpture, c’est plus drôle, peut-être parce que j’ai très peu de repères manuels. Il y a finalement toute une pléthore de nouveaux outils à essayer. Pour des créations qui prennent quelques megas plutôt que la poussière. A voir dans quelques mois.